Jean-Pierre Gomez, le président de la ligue du Lyonnais, a
évolué aux EVB basket à Bellegarde depuis tout jeune. Aujourd’hui, c’est son
fils qui y est licencié. L’homme est un acteur majeur du tournoi international
depuis une dizaine d’année.
Depuis 10 ans, Jean-Pierre Gomez est l’un des pivots du
tournoi international de basket-ball cadets, qui se déroule en ce moment même à
Bellegarde.
Ce natif de Seyssel, qui a grandi à Bellegarde, joué au basket à Bellegarde
et qui vit aujourd’hui à Châtillon, était surnommé “Coach”, par ses camarades
des EVB dans les années 80. Le sobriquet l’a un peu quitté, mais il témoigne
d’un parcours certain au sein du club bellegardien.
« J’ai pris des “branlées” par les autres et ça m’a appris beaucoup de
choses », confie Jean-Pierre Gomez. « À l’époque, j’étais un jeune ambitieux et
je me précipitais un peu dans les prises de fonction. J’ai voulu ouvrir toutes
les portes et je me suis rendu compte que derrière il y avait plein
d’obstacles. Beaucoup de gens aux EVB m’ont appris beaucoup de choses. »
Pour cette 27 e édition, Jean-Pierre affirme qu’il survole le
tournoi qu’il a géré en bon père de famille ces dernières années. En 2013 il
jouera où on l’attend le plus : le relationnel, en interne et surtout à
l’externe, l’accueil des partenaires, la politique du basket-ball… Il prend de
l’envergure dans le milieu du basket
Toujours à 100 %, Jean-Pierre Gomez dit vouloir lever le pied sur la
manifestation bellegardienne qui a, selon lui, trouvé la relève. « Je dirais
que mon temps de travail sur ce tournoi est à 15 % de mes activités
basket. J’ai pris de l’envergure au niveau du monde du basket, alors je suis
moins présent, délibérément. »
En effet, il y a un an, le vice-président au comité départemental de basket
de l’Ain est devenu le président de la ligue du Lyonnais.
Depuis cette nouvelle prise de fonction, il affiche un bel agenda de
ministre, mais parvient à organiser son temps comme un chef.
Un chef d’entreprise d’abord. Dans le civil, Jean-Pierre Gomez est à la tête
d’une boîte de revêtement de 16 salariés, en Suisse. Pour se détendre au
boulot, il coupe « en faisant 20 minutes de basket ». Non pas qu’il ait un
panier dans son bureau. Mais il dribble au téléphone pour gérer le basket de
l’Ain, du Rhône ou de la Loire. Et ça suffit à le détendre…
Car le chef d’entreprise est aussi un chef de file, un chef de ligue. Avec
un objectif, chevillé au corps, en ligne de mire : remplir les gymnases, ouvrir
le basket au plus grand nombre et détecter des talents.
« Je me rends 2 à 3 fois par semaine à Bron, j’essaye d’organiser mon temps
par tranche de demi-journées ». Être président du Lyonnais, c’est aussi
derrière “le poste” une mission qu’on lui a donnée. « La restructuration de la
ligue, selon une feuille de route énorme et consistante ! 172 lignes à suivre,
ou fortement conseillées de suivre… » Excusez du peu. Et ça, ça signifie «
avoir du personnel capable de l’exécuter. Donc développer la masse salariale à
la ligue. Embaucher des conseillers techniques, développement,
formation etc. » Sur ce genre de mission, le Jean-Pierre chef d’entreprise
reprend la main et marque des points.
Durant toutes ces années, Jean-Pierre Gomez aura laissé sa patte aux EVB. Le
tournoi cadets est confirmé dans sa continuité. Solide. Affirmé. International.
Mais il espère que d’ici quelques années, peut-être pour le 30 e
anniversaire de la manifestation, le tournoi deviendra mondial et s’ouvrira à
des nations comme la Chine…
Et le président du Lyonnais a là encore un rôle à jouer, un beau match à
disputer pour les couleurs de sa ville de cœur.
le sport basket
Dans le monde, le basketball est le sport qui compte le plus de pratiquants,
et 480 000 en France selon Jean-Pierre Gomez.
À Bellegarde, le club des EBV basket dénombre 250 licenciés